Quel mois ! Quand l’art te parle vraiment 💫

Le mois dernier a été vraiment spécial. J’ai eu la chance de visiter certaines des expos les plus cool que j’ai jamais vues. J’ai découvert la vision d’artistes aux approches très différentes — mais tous m’ont profondément touchée et m’ont inspirée d’une manière que je n’attendais pas.

Le Regard de mon Père – Gérard Castello-Lopes

Bon, on va être honnêtes : je suis plutôt difficile à impressionner quand il s’agit de photographie de rue. Je passe tellement de temps en ligne que j’ai l’impression d’avoir déjà tout vu… en noir et blanc, surtout. Désolée, pas désolée lol.

Mais cette fois ? J’ai vraiment ressenti sa vision. Gérard Castello-Lopes m’a donné l’impression de vivre sa vie à travers son objectif. Et au fond, c’est exactement ce que je recherche dans la photo de rue : cette sensation d’entrer dans le monde de l’autre.

Et puis, le fait que toute l’expo ait été pensée et organisée par son fils, David Castello-Lopes, ajoutait une dimension encore plus intime. J’y suis allée pendant le week-end de la fête des pères, et franchement, c’était assez émouvant.

Oh de Laval – My Queen OMG

Elle a volé mon cœur… et elle a aussi mis le feu à toute l’ambiance 🔥

Tout ce qu’elle fait est à la fois réfléchi, drôle, séducteur. Sa palette de couleurs ? Littéralement ma préférée. Ces personnages presque caricaturaux qu’elle crée, et la manière dont on comprend toute la scène, juste en regardant le cadre — c’est fou. Sa façon de représenter le désir d’un point de vue aussi féminin, c’est fort et très empowerant.

C’est incroyable. Relatable. Stylé. Sensuel. Elle est juste tout. J’ai adoré chaque seconde, et un jour, quand je serai riche, j’aimerais vraiment avoir une de ses œuvres chez moi.

David Hockney – The Big One

Et j’ai gardé le gros morceau pour la fin. Je sais, normalement je ne cours pas après les artistes ultra connus ou trop "mainstream" — mais pour ma défense, je ne connaissais pas vraiment le travail de David Hockney. C’est Caro, qui en est fan absolue, qui m’a poussée à y aller.

Voir cette expo à la Fondation Louis Vuitton a été un vrai moment pour mon âme. L’endroit est sublime, bien sûr, mais ce qui m’a le plus marquée, c’est de pouvoir suivre tout son parcours depuis le tout début.

Quand on est artiste, je pense que c’est parfois difficile d’apprécier son propre travail — surtout quand on est encore en train de se chercher. Et c’est encore plus dur quand la validation extérieure ne suit pas. Mais voir comment Hockney a évolué, comment son travail s’est affiné avec le temps, et comment il n’a jamais arrêté… ça m’a vraiment frappée.

Ça m’a rappelé que ce qui compte le plus, c’est combien tu aimes ce que tu fais, l’amour que tu y mets, et comment tu le fais grandir — comme un bébé, haha. C’était magnifique. Et le fait que ce monsieur continue encore à explorer, à tester de nouvelles choses… C’est comme s’il devenait encore plus joueur, plus enfantin en vieillissant — et j’adore ça.

C’était vraiment incroyable.